Origine de l'escape game
De nos jours, les escape games sont partout. Il est plus difficile de trouver une ville n’en ayant aucune à proposer que l’inverse. Toulouse n’est évidemment pas en reste puisque la Ville Rose peut se vanter d’être la deuxième ville de France en termes d’escape game, derrière la capitale. Mais si l’activité est désormais répandue dans le monde entier, qu’en est-il de sa naissance?
C’est sur Internet que l’idée apparaît pour la première fois, sous une forme bien différente de celle que l’on connaît: En effet, le premier “escape the room” était… un jeu flash, développé en 2005 par le japonais Toshimitsu Takagi, et appelé “Crimson Room”. S’il est dès le départ question de s’évader d’un endroit clos, pas de grandeur nature pour l’instant. Le jeu ne comporte qu’une seule pièce, et il s’agit avant tout de retrouver des clés et d’autres objets sans plus de scénario. Il créera ensuite d’autres jeux sur le même principe, avant que d’autres développeurs lui emboîtent le pas.
Développement du concept
C’est en 2008 à Kyoto que le premier escape game historique (et grandeur nature) voit pour la première fois le jour. Dans les années qui suivent, les salles ouvrent aux quatre coins du globe, et notamment en France en 2013.
Au fur et à mesure des années, le concept même d’escape game s’est développé. Afin de proposer une aventure toujours plus immersive, les scénarios se sont approfondis, les énigmes se sont complexifiées et les décors, autrefois sommaires, sont désormais extrêmement travaillés. Même la façon de donner des indices est parfois sujette à des éclairs de créativité, pour répondre au besoin grandissant de divertissement de la part des différentes équipes de joueurs.
Et l'escape game à Toulouse ?
A Toulouse, c’est L’Évasion (aujourd’hui disparue) qui aura eu l’honneur d’ouvrir le bal, en 2015. Depuis, le nombre d’escape rooms dans la Ville Rose n’a cessé de croître. Projet Dédale meilleur escape game à Toulouse a ouvert sa première aventure, “Mission Astérion”, en 2018. Il y a aujourd’hui plus de 70 salles jouables dans l’agglomération Toulousaine. Bien sûr, comme dans le reste du monde, le concept a évolué. Les premières salles demandaient aux joueurs de sortir. Il est désormais assez courant de se voir assigner une mission, un objectif à accomplir dans la salle. C’est par exemple le cas dans nos salles à Projet Dédale, où nous proposons par ailleurs des aventures sans code ni cadenas, où les énigmes sont narrativement liées au scénario et où le maitre de jeu est intégré à l’histoire.